Pas de signe d’infiltration des espions chinois dans les institutions gouvernementales

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La semaine dernière, le Chinois Zhou Hongxu (周泓旭) a été placé en détention provisoire pour espionnage par le tribunal de Taipei. Aujourd’hui, le vice ministre de la justice Chen Ming-tang (陳明堂) est intervenu sur ce sujet devant le comité judiciaire du Parlement pour évoquer le traitement de cet espion éventuel : « Selon l’accord de lutte conjointe contre la criminalité interdétroit, en cas de détention, une partie a pour l’obligation d’informer l’autre partie. Taiwan doit informer le ministère de la Sécurité publique de la Chine. A présent, le Chinois en question est placé en détention au secret. Nous assurons ses droits. En même temps, nous souhaitons que la Chine traite de la même manière nos ressortissants incarcérés en Chine. De notre côté, nous traitons les prisonniers chinois dans nos cellules pénitentaires de la même manière que les Taiwanais. Tout est géré sur une base humaine. »

Par ailleurs, les médias taiwanais citent les services de sécurité nationale pour dire que pas moins de 5 000 espions Chinois se trouvent à Taiwan. Les cellules de sécurité nationale ont indiqué que durant les quinze dernières années, la plupart des dossiers d’espionnage ont été identifiés dans les institutions militaires car l’armée dispose d’un système de sécurité plus complet. Sur cette même période, les services de sécurité nationale n’ont détecté que 6 dossiers à l’encontre des institutions gouvernementales qui sont moins protégées. A ce propos, le vice ministre de l’intérieur Hua Ching-Chun (花敬群) a indiqué que chaque ministère possède un mécanisme de surveillance et de contrôle, ajoutant que son ministère n’a détecté aucun signe d’infiltration.