Cela fait déjà 40 jours que le militant taiwanais des droits de l’Homme Lee Ming-che (李明哲) est placé en détention en Chine sans que sa famille ne puisse lui rendre visite. Aujourd’hui, plusieurs groupes civils ont tenu une conférence de presse conjointe pour renforcer leur appel à sa remise en liberté. Chiu Eeling (邱伊翎), secrétaire générale de l’Association de Taiwan pour les droits de l’Homme (TAHR) a déclaré : « Aucune personne de Taiwan n’est autorisée à contacter M Lee Ming-che, même pas sa femme. Personne ne connaît sa situation réelle et personne ne reçoit de nouveaux renseignements. »
Les groupes civils ont critiqué le bureau chinois des affaires taiwanaises de n’avoir donné que des réponses en l’air. Ils ont martelé qu’un pays sans état de droit comme la Chine ne pourra qu’aggrandir la distance entre les deux rives du détroit de Taiwan. Lin Hsiu-hsin (林秀幸), secrétaire générale de l’Association des professeurs universitaires de Taiwan a avancé : « Le régime chinois ne comprend pas que les jeunes taiwanais sont très préoccupés par les droits de l’Homme, le respect mutuel, la liberté sociale et la créativité sur leur terre. Ceci est en contraste avec la Chine qui se base sur la violence et sur la menace par le capital. Cette pratique ne peut que repousser les Taiwanais plus loin. Nous voulons que le régime chinois sache que l’effet sera le contraire s’il cherche à menacer l’ensemble des Taiwanais par la détention de l’individu Lee Ming-che. »