Face aux critiques, la présidente déclare défendre et respecter la démocratie

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A l’occasion de la réception d’une délégation de médias sinophones étrangers venus en visite à Taïwan pour rencontrer la présidente, celle-ci a profité de l’occasion pour s’exprimer sur son mandat. Récemment, plusieurs sondages d’opinion ont montré que la côte de popularité de la présidente était en baisse. En réponse à ce phénomène, la chef de l’Etat a fait part que par le passé, aucun président n’avait choisi de mener dès la première année des réformes aussi difficiles, ce qui d’un point de vue des sondages, n’est pas un bon choix stratégique, mais reste absolument nécessaire. Elle a ajouté que son mandat était limité dans le temps et que tant que les réformes importantes étaient menées, elle n’aurait pas peur de la critique.

 

Elle s’est également expliquée par rapport au temps que prend la mise en place de ces réformes : « Je sais que nombreux sont ceux qui souhaitent que les réformes puissent être menées à une vitesse éclair, mais nous vivons en démocratie. Taïwan ne peut pas en revenir à son ère autoritaire. Si nous ne sommes pas capables de faire face aux querelles, comment pouvons-nous embrasser la démocratie ? Je ne suis pas une personne politique autoritaire qui décide seule, je suis une dirigeante politique, qui, dans un système démocratique, est déterminée à mener des réformes. Toutes les réformes que nous menons aujourd’hui, ce sont des réformes que mes prédécesseurs ont voulu mener, mais qu’ils n’ont pas eu les moyens de mener. » La présidente a également renouvelé son désir de maintenir le statu quo entre les deux rives et de favoriser les échanges et la compréhension avec l’autre rive du détroit de Taïwan.