La candidate KMT à la mairie de Kaohsiung « renonce » à son diplôme suite à des accusations de plagiat

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La candidate KMT à la mairie de Kaohsiung Li Mei-jhen a tenu une conférence de presse aujourd'hui suite à des accusations de plagiat concernant son mémoire de master à l'Université Sun Yat-sen (Image : CNA)

Suite à des accusations de plagiat concernant son mémoire de master, la candidate KMT à l’élection partielle pour la mairie de Kaohsiung Li Mei-jhen (李眉蓁) a aujourd’hui tenu une conférence de presse où elle a déclaré « renoncer à son diplôme » de l’Université Sun Yat-sen.

Elle a également précisé qu’elle retirerait la ligne concernant son diplôme de son inscription à l’élection partielle sur le journal électoral. L’université a réagi en déclarant que selon les règlementations en vigueur, il n’était pas possible de renoncer soi-même à son diplôme, ajoutant qu’un enquête interne était en cours pour déterminer si oui ou non le mémoire de Li Mei-jhen est bien le fruit d’un plagiat.

Le magazine de langue chinoise Mirror Media a affirmé dans un article publié hier que 96 % du mémoire en question, qui porte sur les échanges politico-économiques interdétroit, serait copié d’autres documents, et notamment d’un travail de Tung Chen-yuan (童振源), président de la commission ministérielle des affaires d’outre-mer et d’un mémoire d’un autre étudiant diplômé de l’Université de Taipei.

Li Mei-jhen n’a toutefois pas reconnu officiellement les accusations la concernant, présentant seulement ses excuses pour « la controverse d’éthique universitaire causée par son inattention ». Elle a également « regretté que les discussions autour de son diplôme aient gaspillé les ressources de la société et détourné la campagne des questions centrales ».