Le 9 juin 2019, plus d’un million de personnes (selon les organisateurs) investissaient les rues de Hong Kong pour protester contre le projet de loi d’extradition. Si celle-ci a été enterrée depuis, les revendications des manifestants, qui se sont élargies pour demander, notamment, plus de démocratie et moins de violence policière, n’ont pas été entendues.
Un an après, alors que le nouveau projet de loi de sécurité nationale approuvé par Pékin entame encore plus et sans doute définitivement le statut autonome de Hong Kong, quel bilan dresser pour des manifestants qui semblent isolés intérieurement mais soutenus à l’extérieur ?