Alors que le massacre de la place Tiananmen du 4 juin 1989 est commémoré un peu partout dans le monde, la traditionnelle veillée en l’honneur des victimes organisée à Hong Kong a été, cette année, interdite.
Dans un article posté sur sa page Facebook, la présidente taiwanaise Tsai Ing-wen (蔡英文) a déclaré qu’un jour de l’histoire avait été oublié par la Chine, et que Taiwan soutenait la liberté de Hong Kong. Le vice-président William Lai (賴清德) a, lui, appelé Pékin à reconnaître les faits et à en porter la responsabilité, ainsi qu’à cesser l’oppression des religions, des dissidents, des Tibétains et des Ouïghours en Chine.
Yu Shyi-kun (游錫堃), président du Yuan législatif, a, lui, appelé la communauté internationale à s’unir pour faire pression sur Pékin : « La nature malfaisante du Parti communiste chinois fait que les réformes entreprises sont en réalité vides. Qu’il s’agisse du projet de loi d’extradition ou de la Loi sur la sécurité nationale, les démocraties du monde entier doivent s’unir et faire pression sur Pékin pour que la Chine n’ait d’autre choix que de faire des réformes et que le peuple chinois puisse se lever. »