Les grands juges du Yuan judiciaires se réuniront en Cour constitutionnelle le 31 prochain pour un débat sur l’opportunité d’abolir ou non le crime d’adultère tel qu’il est inscrit dans le droit pénal taiwanais.
Cette audience a été réclamée par plusieurs groupes citoyens, qui demandent la reconnaissance de l’inconstitutionnalité de la loi ainsi que son abolition.
L’avocate Hsieh Meng-chao (謝孟釗), membre de l’Alliance de promotion des droits des partenaires taiwanais, estime ainsi que le mariage est une relations entre deux personnes consentantes, et ne nécessite pas que le pouvoir public vienne protéger un quelconque concept de « réussite » du mariage ou même compenser une rupture. Hsieh Meng-chao a également déclaré qu’un mariage auquel ne restait plus que le droit pénal était dénué de sens, et que l’attention que se portent les partenaires dans une relation ne pouvait pas être forcée par le droit pénal.