On estime à environ 2000 le nombre d’esclaves sexuelles taiwanaises de l’armée japonaise pendant la guerre du Pacifique. En 1992, plus de 50 ans après les faits, la Fondation Taipei Women’s Rescue a lancé un appel national pour rechercher les éventuelles survivantes, un appel à l’issue duquel 59 victimes ont pu être identifiées.
Après 16 ans d’aide psychologique et de suivi médical auprès de ces femmes, affectueusement surnommées « ama (阿嬤) » – un mot taiwanais pour désigner les grand-mères ou les femmes âgées, la Fondation a inauguré en 2016 le Musée AMA, un musée dédié à l’histoire des « femmes de réconfort » et à leur mémoire.